Oyé Oyé nous voici à Tanguiéta !
Nous avons encore vécu de grandes aventures !
Départ pour Nikki mardi matin (lever à 5h30...dur dur mais ça passe mieux avec un jus d’orange frais pressé). Le travail à Nikki s’est très bien passé, nous avons bien optimisé notre temps. Le nouveau Dépôt est déjà prêt à être utilisé. Une chose est sûre les bailleurs privés sont plus rapides que l'Etat béninois. L’hôtel était un peu rudimentaire… Premier soir, la porte de la salle de bain qui ne se ferme pas, pas de lumière dans la SDB et pas de douche ni de seau (c’est agréable quand on vient de prendre la piste rouge !). Nous avons donc couru dans la chambre d’Alain pour lui piquer sa douche.
Ayant fini notre travail rapidement, nous sommes rentrées sur Parakou avec Alain pour un départ direction Malanville le vendredi. La journée commence : nous étions chargées de préparer le pique-nique pour le midi soit sandwichs à la vache qui rit (c’est bon !) mais nous n’avons rien trouvé ! Mission inachevée ! Mais nous partons confiantes et nous trouvons nos vivres sur la route. Tout aurait pu bien se passer si nous n’avions pas perdu un amortisseur arrière en route provoquant une crevaison. Eric (le chauffeur) a changé la roue (fallait pas trop compter sur nous !). Nous reprenons donc la route quand soudain un bruit suspect se fait entendre. 2ème crevaison ? Non ! Juste le pot d’échappement qui s’est détaché. Donc Eric (toujours en enlevant tous nos bagages c’est-à-dire 4 énormes gros sacs et plus !) a rattaché le pot. Il faut dire que la route était catastrophique (bitumée certes mais avec des gouffres en guise de trous). Nous étions tous impatients d’atteindre Petit Paris, village à partir duquel la route redevient bonne. Nous sommes donc arrivés à Petit Paris… Et là le drame ! DEUXIEME crevaison mais plus de roue de secours !!!!! Par chance, nous avons crevé au niveau d’un village, Gamagou. Des habitants nous ont gentiment aidé à contacter un mécano à qui il restait une unique roue adaptée à la voiture. Mais trop tard pour aller jusqu’à Malanville, nous nous sommes donc arrêtés à Kandi pour la nuit.
Arrivés à Malanville le samedi pour le week end. Le dimanche, balade en pirogue sur le Niger. C’était très dépaysant même si nous aurions préféré que Zacchari (chauffeur de Malanville) ne pagaye pas au risque de nous faire chavirer. L’après-midi, nous avons quand même travaillé pour préparer la semaine qui suit.
Lundi, mardi et mercredi, travail à Kandi. Tout s’est bien passé. Géraldine a retrouvé ses amis avec beaucoup de plaisir. Les filles de Lékiatou nous ont confectionné du toffee, caramel béninois fait à base de lait concentré. Du bonheur ! On a passé un très bon moment à Kandi et le travail nous a donné beaucoup de satisfactions. Si ça continue comme ça, nous aurons des données intéressantes à analyser.
Nous sommes parties jeudi pour l’Atacora Donga direction Tanguiéta. Juste 5 heures de piste rouge, les fenêtres de la voiture ouvertes. Nous avons vite changé de couleur. Les premières vues du paysage sont superbes et sont très différentes du reste du Bénin : c’est vert et montagneux. Nous sommes installées dans un charmant petit hôtel « Les baobabs », nous avons un petit bungalow en forme de case ronde au toit de chaume. Notre arrivée à Tanguiéta fut célébrée par un gros orage (pluie, éclair, tonnerre). Le repas du soir fut humide. Aujourd’hui, premières prises de contact avec le personnel du bureau de zone. Lundi étant chômé, nous allons donc réaménager notre travail avec les équipes mais tout est sous contrôle. Alain et Michèle décollent ce soir pour la France et nous nous continuons la mission.
Sabrina et Géraldine
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